Depuis quelques années, les robots sont partout et trouvent leur place dans de nombreuses nouvelles utilités. Depuis un an, c’est dans le monde de la chirurgie et de la microchirurgie que les robots collaboratifs s’installent. À Paris, l’hôpital public Robert-Debré a investi des millions pour installer le premier robot de ce genre.
Des robots qui ne font pas l’unanimité
Le fonctionnement de ces robots est finalement assez simple. Plusieurs bras robotiques sont équipés de différents outils. Une équipe d’infirmiers de blocs s’occupent de gérer les différents outils et de les installer sur le robot à la demande des chirurgiens. Les chirurgiens, eux, pilotent le robot sur des écrans de réalité augmentée dans la même pièce.
Aussi impressionnant que soit tout ce système, beaucoup de chirurgiens remettent en question sa véritable utilité. D’après eux, le gain d’efficacité n’est pas assez important pour justifier une installation à des prix aussi élevés que ceux pratiqués actuellement. Pourtant, ces nouveaux robots ne sont pas dénués d’avantages.
Des robots qui collaborent avec les hommes
Les bras robotiques industriels ont, depuis longtemps, convaincu leurs utilisateurs. Les innovations en la matière, comme le bras fabriqué par universal robots et qui est l’un des plus polyvalents du monde, permet à ces bras robotiques de s’adapter à presque toutes les situations, d’aider les hommes dans les tâches les plus pénibles et de gagner en efficacité.
Dans le monde de la chirurgie, si le gain d’efficacité reste encore à prouver, il ne fait aucun doute que ce nouveau type de robot permet aux chirurgiens de gagner en confort. Désormais, il n’est plus nécessaire de passer de longues heures inconfortables et douloureuses au-dessus de la table d’opération. Les chirurgiens ne bénéficient pas de la meilleure espérance de vie, loin de là, et ces robots pourraient les aider à prendre davantage soin de leur santé.
Les robots atteindront-ils le risque zéro ?
Pour le moment, les prix de ces robots sont très chers, avec une efficacité insuffisante en termes d’augmentation de la « productivité » des hôpitaux. Cependant, en plus de pouvoir soulager les chirurgiens, ces robots pourraient permettre aux hôpitaux de se rapprocher encore un peu plus du risque zéro.
Celui-ci est tout à fait inatteignable, même avec les robots les plus performants au monde. Néanmoins, les robots permettraient une amélioration de la technique chirurgicale telle qu’il serait alors envisageable de supprimer l’erreur humaine de l’équation. Cela ne suffirait pas à atteindre le risque zéro, mais ce serait un pas en avant très important.