Écrire est une envie. Un besoin parfois. De coucher sur le papier ce qui nous trotte dans la tête. Malgré tout, l’écriture nécessite des règles grammaticales, orthographiques ou de conjugaison. Ce qui nous rend tous égaux devant la plume d’ailleurs ! Mais qu’en est-il sur le web ? Il en va de même ! Pour toutes ces règles dont nous parlions un peu plus haut, mais bien d’autres encore. Tout du moins si vous espérez être lu et relu. Alors si tel est votre cas, il vous faudra parler à la fois aux internautes, mais aussi aux robots Google pour qu’ils positionnent votre article sur les bons mots-clés…

Rédaction web et journalisme

Vous le savez peut-être déjà, mais rédiger pour le web et rédiger pour un titre de presse (presse traditionnelle, type journaux ou magazines), sont deux choses différentes. Même si le web tend petit à petit à rattraper son « ancêtre », avec une qualité de rédaction en perpétuelle croissance. Grosso modo :

  • Écrire en presse : prendre le temps de développer une enquête journalistique. De nommer tout le monde, chaque détail, personne, date, lieu…
  • Rédaction web : faire au plus concis et « catchy » possible. Si l’on n’attrape pas l’attention du lecteur : il clique et zappe rapidement.

Je commence à écrire mon article

Si vous lisez ce texte, c’est donc que vous avez choisi d’écrire vos articles vous-même ! Une décision que l’on ne peut que saluer, tant l’écriture peut être un exercice stimulant. Mais par où commencer ?

1. Choisir les bons mots-clés…

La première chose qu’il va falloir faire, sera de choisir correctement votre titre principal. Pour plusieurs raisons :

  1. Un bon titre, c’est toujours attractif,
  2. Pour qu’il décrive parfaitement ce dont vous parlez dans l’article,
  3. Qu’il oriente votre récit,
  4. Et surtout (car on écrit pour le web), pour qu’il contienne le BON MOT-CLE !

Votre but, en écrivant sur le web, n’est pas seulement de communiquer, mais aussi de faire du référencement. Ou du « SEO » comme disent les anglophones (SEO = Search Engine Optimisation). Vous cherchez en effet à ce que les gens lisent vos articles et viennent sur votre site web. Le but est d’écrire sur vos services ou produits. Mais ATTENTION à ne pas en parler n’importe comment… Pour cela, il faut donc chercher le bon mot-clé !

Je vous conseille donc :

  • Soit de demander la liste de vos mots-clés à votre agence web (qui, si elle s’occupe de votre référencement, connaît les mots-clés les plus recherchés mensuellement dans votre domaine),
  • Soit de vous diriger vers des outils SEO tels SemRush, Ahrefs ou Google Analytics.

Créez-vous un compte gratuit et demandez à l’un de ces trois piliers du référencement quels sont les mots ou expressions les plus recherchés chaque mois dans le domaine qui vous intéresse. Prenons l’exemple d’un avocat à Marseille voulant créer son site et écrire pour se référencer. Quel sera mon mot-clé le plus porteur ? Dans SEM RUSH, je spécifie donc « avocat Marseille » pour obtenir des réponses…

Résultats de la recherche :

  • « Avocat Marseille » est le mot-clé le plus important, car il déclenche 1900 recherches mensuelles.
  • Les autres mots-clés sont tout à fait intéressants aussi et pourront faire l’objet de nouveaux articles à l’avenir !

A partir de « Avocat Marseille », vous pouvez donc constituer votre titre. Exemple : « Avocat Marseille : assurons votre défense ! »

2. Ecrire…

Votre titre est trouvé, il n’y a plus qu’à écrire.

Go !

Sauf qu’avant de partir tête baissée, notez qu’un article web, c’est avant tout une hiérarchie bien précise… On ne peut en effet décemment se contenter de rédiger 4 gros paragraphes et basta ! Non. Voici le squelette d’un article web :

Titre (aussi appelé TITLE)

H1 (reformulation de votre titre)

Introduction (Moins de 10 lignes)

1er H2 (titre de votre 1ère sous-partie)

Paragraphe

2ème H2 (titre de votre 2ème sous-partie)

Paragraphe

3ème H2…

Ceci doit vous sembler assez vague. Et c’est normal !

Nous l’avons dit : un article web ne peut être un enchaînement de blocs de paragraphes. Comme vous pouvez le lire dans des journaux, en presse magazine ou sur le web, un article se découpe en plusieurs parties. Parties qui sont autant de nouveaux arguments pour le lecteur. On appelle cela aussi des « sous-parties ». Ou « Grand 1 », « Grand 2 », « Grand 3 »…

Ces sous-parties sont donc appelées H2 en langage Web et sont primordiales, car elles indiquent à Google comment vous avez choisi de découper votre texte.

Pour résumer, un H2 = Titre de la sous-partie. Tout simplement.

Tout ceci est du langage informatique en fait (appelée HTML).

Notez par ailleurs qu’un H2 peut être découpé en un ou plusieurs H3 aussi. Qui sont en somme des « sous-parties, de sous-parties » = les « Petits A » et « Petits B » de vos « Grands 1 », « Grands 2 »…

Partons sur un cas concret : cet article du Monde sur le Venezuela

Descendons plus bas sur l’article

Les bases de la rédaction web sont respectées ici en termes de « hiérarchisation » du texte. Mais nous pouvons encore aller plus loin…

Prenons ici l’exemple d’un article parfaitement écrit pour le web : http://www.superprof.fr/blog/fiche-comparative-des-traducteurs-en-ligne-reverso-google/

Descendons plus bas dans l’article…

L’article continue ensuite avec d’autres H3 et H2 pour parfaitement montrer à Google la structure du texte.

NE PERDEZ DONC PAS DE VUE QU’UN ARTICLE WEB, C’EST AUSSI UN SQUELETTE BIEN PRECIS :

  1. TITLE
  2. H1
  3. Intro
  4. H2
  5. H3
  6. Paragraphe...

Comment rendre un article plus attractif pour un internaute ? 8 points-clés !

Comment faire pour ne pas perdre votre lecteur une fois qu’il arrive sur votre site ?

Voici 8 conseils :

  1. Une intro courte et catchy : donnez d’emblée de l’info à votre lecteur. N’hésitez pas à lui donner du chiffre, de la statistique, une étude, une citation, une date… Quelque chose qui attire son œil et lui « donne à manger » tout de suite !
  2. Des phrases courtes. Attention aux phrases de 2-3 lignes. Les phrases courtes vous permettent d’imprimer un rythme dans la lecture. Et ainsi de ne pas fatiguer le « temps de cerveau » de votre visiteur.
  3. Des sauts de lignes ! Pourquoi faire des blocs de paragraphes de 10 lignes, quand 2 ou 3 lignes sont suffisantes ? Sauter des lignes repose l’œil du lecteur et imprime un nouveau rythme à chaque nouveau paragraphe.
  4. GOOGLE et le LECTEUR aiment les puces ! En rond ou en chiffres, cela permet d’énumérer plusieurs arguments ou infos en plusieurs points. Cela attire le regard immédiatement. Ça rassure aussi le lecteur, à qui on mâche le travail de compréhension. Des puces = plusieurs arguments de même valeur.
  5. Partager des citations lorsque cela est possible. En italique et entre parenthèses si possible. Le regard du lecteur est directement attiré par cela.
  6. Faire dans le « storytelling ». Le storytelling c’est l’art de narrer une petite histoire pour mieux raconter votre sujet. C’est par exemple compter une expérience personnelle ou l’imaginer. Cela permet de dynamiser son texte et surtout, au lecteur, de se mettre à votre place. De s’identifier.
  7. Mettez des images, des vidéos, infographies, tableaux, intégrez des tweets, posts Facebook ou Instagram = ces contenus « fun » incitent tout de suite l’internaute à lire plus et à faire une pause divertissante dans la lecture !
  8. Mettez des informations importantes ou utiles en gras. Là aussi, le regard de l’internaute sera attiré vers ce qui se trouve en gras plus bas. Et il continuera à lire pour y arriver.

Comment optimiser mon article pour le référencement ?

Pour optimiser votre article pour le référencement, il va falloir parler de 2 étapes :

  1. Optimiser votre page web
  2. Optimiser votre texte

Optimiser votre page web en 6 étapes

L’optimisation d’une page web passe par plusieurs étapes.

  1. Votre Title : vous l’avez déjà fait lors de l’écriture de votre texte. Votre titre a été savamment choisi pour contenir le bon mot-clé. NOTEZ QU’IL NE DOIT PAS FAIRE +70 CARACTERES !
  2. Un seul H1 par page ! Celui-ci doit reformuler le titre en utilisant un mot-clé connexe = recherché par les internautes, mais différent de celui utilisé en TITLE.
  3. Une URL optimisée : PARTIE TRES TRES IMPORTANTE. Votre URL est directement lue par les robots Google et ne doit contenir ni chiffre, ni majuscule, ni accent ! Via votre interface de publication d’articles (exemple : WordPress), vous pouvez directement personnaliser votre URL. Faites en sorte qu’elle soit courte, représentative de votre page et contenant un mot-clé connexe.
  4. Des H2, H3… H4 et H5 restent rarissimes !
  5. Des Images optimisées :
    • Lorsque vous enregistrez une image choisie sur votre ordinateur, nommez-la sans accent, sans chiffre et sans majuscule. Le nom du fichier doit contenir un mot-clé en rapport avec votre article. Tous les mots doivent être séparés d’un trait (trait du 6). Exemple avec un site d’avocats de Marseille toujours : « avocat-exercant-a-marseille » ou « cabinet-avocat-marseille ».
    • Lorsque vous téléchargez votre image sur l’article, vous avez également l’occasion de donner une légende à cette image : écrivez une légende sympa, utile et avec un mot-clé intéressant (différent de ceux présents dans le titre de l’image, idéalement).
    • Enfin, vous avez aussi l’occasion de compléter le « Text ALT ». Un texte lu par Google et ses robots : donc utile au référencement. Renseignez-y une information intéressante et courte, avec un mot-clé. Exemple : « Le cabinet d’avocat exerce depuis 1995 à Marseille ».
  6. Méta-description de la page : dans votre interface de publication, vous avez la possibilité de renseigner la méta-description de votre page. Rédigez un texte court et descriptif de votre article. Celui-ci devra toutefois faire moins de 140 caractères pour apparaître dans les pages de recherches Google.

Et oui ! Car ce qui figure dans une page de recherche Google, lorsque l’on vous trouve, c’est non seulement votre méta-description (ou une partie de votre texte, selon la requête tapée par l’internaute), mais aussi votre TITLE. Ex :

Comment optimiser mon texte pour le référencement ?

Vous avez déjà optimisé votre Title + votre H1.

Une très bonne chose ! Et la suite ?

La suite la voici : premièrement, faites de même avec vos H2 et H3 ! En effet, il est hautement recommandé d’insérer un mot-clé dans vos H2 et H3. Car les titres sont lus en priorité par GOOGLE !

Quid du texte désormais ? Va-t-il falloir répéter bêtement « avocat marseille » partout dans mon texte ?

Si nous avions été en 2000, je vous aurais dit oui. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui : fini le référencement à la papy ! Désormais, nous faisons de « l’enrichissement sémantique » !

QU’EST-CE QUE C’EST ???

Notez premièrement une chose : GOOGLE se met aujourd’hui systématiquement à la place de l’internaute. Cela veut donc dire qu’il sanctionne positivement les bonnes pratiques de référencement. Négativement les mauvaises…

Ainsi, répéter le même mot-clé un peu partout dans mon texte est aujourd’hui considéré comme… UNE MAUVAISE PRATIQUE !

GOOGLE souhaitant que les textes soient dorénavant écrits avec une qualité presque journalistique, il s’agit de se mettre dans la peau d’un journaliste ! Voire même d’un écrivain.

COMMENT ?

En enrichissant sémantiquement votre article, à partir de votre mot-clé…

Prenons donc notre mot-clé : « Avocat Marseille ».

A partir de ces deux mots, le petit jeu va être de déterminer tout un champ lexical :

  • Avocate, avocats, avocates,
  • Barreau de Marseille,
  • Cabinet d’avocat,
  • Tribunal de Marseille, tribunal administratif de Marseille, tribunal d’appel…
  • Robe d’avocat,
  • Plaidoirie, défense, juge, juré, audience, victime, accusé,
  • Castellane, St Charles, Endoume, Vieux Port…

POURQUOI FAIRE CELA ??

La réponse est simple : pour montrer à GOOGLE que je suis spécialiste des thématiques « Avocat », « Marseille » et « Avocat Marseille » ! Car je ne parle pas que du mot-clé en question, mais de tout son univers : de la ville et ses quartiers, du métier d’avocat dans son ensemble, etc…

Comment faire pour créer le champ lexical de mon mot-clé ?

  1. Prendre quelques minutes et les noter sur une feuille ou sur Word. Ne pas hésiter à être exhaustif !
  2. Utiliser l’outil Your Text Guru
  3. Utiliser l’outil 1.fr

Ces 2 outils créent des champs lexicaux automatiquement et basés sur les pages de résultats de Google. Mais ils sont payants.

ATTENTION : il faut intégrer tous ces mots et expressions du champ lexical naturellement dans votre texte ! Ne pas tomber dans le « bourrage de mot-clé ».

Vous avez désormais toutes les clés – les fondamentaux et bien plus encore – pour faire du trafic sur internet. A vous de jouer !